Ils vont servir pour le financement partiel du projet d’aménagement des routes de la zone portuaire et le projet complémentaire d’assainissement fluvial de Yaoundé.

Le 20 septembre 2022 à Yaoundé, deux accords de prêt de 90,8 milliards de FCFA ont été signés entre Alamine Ousmane Mey ministre de l’Economie, de Planification et de l’Aménagement du territoire et Serge N’Guessan, directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique centrale. Le premier prêt d’une valeur de 75 milliards de FCFA est destiné au projet d’aménagement des routes de désenclavement de la zone industrielle et portuaire de Kribi (Parzik) et le deuxième prêt de 15,8 milliards de FCFA au projet complémentaire d’assainissement pluvial de la ville de Yaoundé (Pcady).

Le Parzik a été mis en place par le ministère des Travaux publics pour contribuer à l’amélioration du système de transport, à travers l’optimisation du fonctionnement de « complexe industriel et portuaire de Kribi », et la promotion de l’intégration sous régionale. Ce projet prévoit l’aménagement de la voie expresse Lolabé-Campo (39 km), la réhabilitation de la route Edéa-Kribi (110 km) et la viabilisation d’un linéaire de 50 km permettant une interconnexion du port de Kribi aux agro industries HEVECAM, SOCAPALM, WIJMA Cameroun SA sur la nationale n°17 Ebolowa-Kribi.

Le Parzik  s’exécutera pendant sept ans pour un coût d’environ 141 milliard de FCFA répartis entre le concours de la BAD, soit 101 milliards de FCFA, et les fonds de contrepartie en dépense réelle évalués à 40 milliards. Les 75 milliards de prêt signé par le ministre de l’Economie le 20 septembre avec la BAD servira au financement des travaux de réhabilitation du tronçon Edéa-Kribi (110km). La deuxième tranche de 26 milliards sera mobilisée en 2023 pour l’aménagement de la voie expresse Lolabé-Campo d’un linéaire de 39 km.

Selon Serge N’Guessan, de la BAD, cette opération de prêt « vient répondre à un besoin réel et pressant de fluidification et de sécurisation du trafic entre les villes d’Edéa et de Kribi, permettant ainsi, de rendre à cette grande ville portuaire, tout le respect et la reconnaissance qui lui revient au regard de ses énormes potentialités économiques pour le pays et la sous-région. »

Le Pcady, quant à lui, vise à améliorer de façon durable les conditions de vie des populations à travers le renforcement de la gestion des eaux pluviales et de l’hygiène ainsi qu’une intégration harmonieuse des infrastructures. Notamment, vise à réduire la fréquence des inondations résiduelles dans la ville de Yaoundé, notamment dans le périmètre du centre-ville. En effet, la capitale du Cameroun fait constamment face à des inondations qui noie le centre-ville sous plusieurs centimètres d’eau. Cela conduit également à « la détérioration de la qualité de vie des populations installées le long du canal du Mfoundi et ses affluents », a fait observer Alamine Ousmane Mey, le ministre de l’Economie.

 

 

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