« Le réveil des internautes », « La Saga de l’homme qui  savait » et «  Les chauves sourient la nuit » sont deux romans et une nouvelle, disponibles aux éditions Ifrikiya et en librairie grâce à la plume engagée du journaliste camerounais dont la bibliographie compte désormais sept ouvrages.

Japhet Japhet Timothée Djetabe, chef de la cellule de communication du ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun depuis 2019, semble ne pas s’encombrer de sa plume de romancier, essayiste, nouvelliste et de dramaturge. La preuve se déduit par la récente production de trois ouvrages, portant au nombre de 7 ses œuvres. Ce journaliste au cœur des changements imposés par la science , l’innovation et la description du mal être des populations dans nos États africains pose un regard profond sur l’ usage par la jeunesse africaine des outils issus des nouvelles technologies de l’information et de la communication. A travers son roman intitulé : « Le réveil des internautes », Japhet Timothée Djetabe, selon le préfacier Jean Emmanuel Pondi, touche dans un style digeste, les réalités de l’Afrique actuelle. L’ auteur appelle donc à un réveil des internautes et surtout d’ une jeunesse que l’ Afrique ne peut pas se permettre de perdre : « elle constitue le cœur même de sa population et de sa maîtrise de sa propre destinée ». Dixit le Pr Jean Emmanuel Pondi.

Le deuxième roman appelé : « La Saga de l’homme qui savait », préfacé par le Pr Daniel Anicet Noah et donc la postface est signée du Dr Jean François Nguegan, l’auteur critique « l’inculture et l’imposture de certains Hommes dont la grandiloquence cache mal l’ignorance ». Le récit qui s’ouvre comme dans une pièce de théâtre est le quotidien d’une famille vivant au village et répondant aux rituels de la socialisation en Afrique. Le Dr Jean François Nguegan estime que Japhet Timothée Djetabe évoque plusieurs notions  et concepts en les tenant pour assimilés, définis et reçus par tout ses publics initiés ou non.

Quant à la nouvelle intitulé : «  les chauves sourient la nuit » l’ auteur fait une peinture de nos mœurs où la responsabilité parentale a foutu le camp, laissant la place à la débauche. Les nouvelles de ce volume mettent sur la sellette, la consommation abusive de l’ alcool, les viols et crimes, les problèmes de santé, les multiples affres du noctambulisme. En somme, Japhet Timothée Djetabe par sa plume, essaye à sa manière d’ appeler à une prise de conscience pour une société africaine juste. Où, la recherche du bien être est inclusif à travers une volonté commune de développer le continent par des bonnes pratiques de gouvernance, de tolérance, de solidarité.

Léon Zang

 

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